Cette fois, l’inspecteur Rebus a de sérieux ennuis : pour avoir envoyé un mug de thé en direction de sa supérieure, il se retrouve à l’Académie de police avec d’autres fortes têtes, histoire d’expérimenter la vie d’équipe. Il s’agit de rouvrir une enquête sur laquelle lui-même et un de ses nouveaux collègues avaient travaillé, sans résultat. Dans le même temps, l’enquête sur le meurtre d’un galeriste, qui était en cours avant son éviction, suit son cours sans lui : il a quand même quelques échos par sa collègue et complice qui a pris sa suite. Les deux affaires avancent parallèlement, se compliquant par l’intervention d’un grand ponte qui confie à Rebus une mission toute particulière. Fidèle à lui-même et à ses problèmes d’alcool, l’inspecteur Rebus dénoue naturellement tous les pièges.
À la suite de La Colline des chagrins (NB juillet 2005), Ian Rankin tisse des intrigues toujours plus longues et complexes. Il faut supporter les longues pages de dialogues et des personnages très nombreux pour ne pas se perdre. Alors, on attend jusqu’au bout la fin du suspense.