Bruxelles, de nos jours. Lui, la cinquantaine, marié, des enfants, est journaliste à la radio. Elle, vingt-cinq ans, célibataire, a un travail à mi-temps. Une liaison commence. Mais, c’est toujours lui qui prend l’initiative de fixer leurs rendez-vous, qui ont toujours lieu chez elle, et de préférence le matin et à intervalles très irréguliers. Jamais de sortie ensemble, par peur de se montrer avec elle et par respect pour sa propre vie de famille. Victoire de Changy, journaliste, signe son premier roman. C’est le récit d’une relation amoureuse que la jeune femme vit avec intensité, toujours en attente des visites de son amant et perdant le sommeil lors de ses longues absences, théoriquement professionnelles. Au fur et à mesure que les mois passent, elle peut difficilement se contenter des rares moments passés ensemble et exige de plus en plus de lui qui, au contraire, a peur de s’engager dans l’habitude et la routine. C’est une histoire apparemment sans issue. Le livre contient peu d’éléments susceptibles de susciter ni de maintenir l’intérêt. Le dénouement, pourtant tout à fait inattendu, n’apporte pas grand-chose. (B.D. et B.T.)
Une dose de douleur nécessaire
CHANGY Victoire de