Léon Bredov est accusé d’avoir pratiqué la magie noire. Il est condamné à être transformé en iguane par le tribunal des sorciers et sa famille est déchue de tous ses droits de sorciers. Heureusement, la grand-mère Mona obtient, pour les racheter, d’aller dans le monde des humains étudier leur comportement. Elena, la fille, et Roxane, son amie, s’efforcent de vivre comme les jeunes du collège, sans faire appel à la magie. Elles sont épaulées par deux camarades de classe, Marion et Nelly, étonnées parfois de ce qu’elles font. Les pouvoirs des sorciers compliquent l’adaptation au monde normal : l’ordinateur se bloque aux claquements de doigts, le portable est en interférence avec les ondes circulant dans la tête des sorciers, conduire une auto en s’aidant de magie se révèle plutôt dangereux. Le roman met en scène ces sorciers venus d’un monde parallèle qui n’oublient pas leurs formules magiques, leurs sortilèges et racontent avec humour leurs découvertes du mode de vie des humains. Une vision très machiste du rôle de la femme chez les humains, présentée au second degré, ne nuit pas à la saveur d’une histoire sympathique et amusante, facile à lire, où des encarts ajoutent une note de fantaisie.
Une funeste malédiction (Les sorcières d’Astria ; 1)
AROLD Marliese