Une heure de silence

Le détective privé Lincoln Perry est engagé par Parker Harisson pour tenter de retrouver le couple Cantell qui l’avait aidé à sa sortie de prison où il purgeait une peine de quinze ans pour un crime. Ces derniers ont disparu depuis une dizaine d’années sans laisser de traces, en abandonnant la Crête aux Murmures, une splendide propriété dans l’Ohio, où ils accueillaient d’anciens prisonniers pour faciliter leur réinsertion. Bien que son client ne lui inspire guère confiance, Perry accepte  l’enquête. C’est à ce moment-là que, par une étrange coïncidence, on découvre les restes de Joshua Cantell, dont la femme est la soeur d’un chef mafieux.

Michael Koryta (Une tombe accueillante, NB septembre 2009) signe un nouveau polar où le détective, personnage récurrent de l’auteur, se fait aider par deux enquêteurs qui se sont occupés de cette affaire ancienne. Leur échec professionnel et privé se mêle à l’enquête. L’écrivain peine à donner du rythme et du suspense à un scénario mal ficelé et compliqué. L’intrigue est prise dans les mailles d’un filet où les personnages s’empêtrent et d’où ils ont du mal à émerger. L’intérêt du lecteur s’en ressent.