Une histoire de cancer qui finit bien

Quinze ans et cinq ans de combat contre la leucémie. Une adolescente confie son désir d’écrire une histoire qui finit bien pour donner de l’espoir. On peut être entourée et se sentir seule avec sa peur, s’agacer des injonctions à être forte, du malaise des adultes, ressentir de la culpabilité envers une soeur, ses parents, douter. Il y a aussi ce qu’on n’ose pas dire, aux siens, le découragement, l’envie d’en finir. D’une grande maturité, la jeune fille prend du recul par rapport à ses réactions et celles de son entourage. Avec une simplicité qui touche, elle livre des réflexions et des émotions où les malades se reconnaîtront et où chacun gagnera en compréhension. Les illustrations sensibles sont aux couleurs pastel des couloirs de l’hôpital, transparentes comme le teint des malades, rouges sang aussi, signe de vie. (A.-M.R.)