Cette histoire du Brésil commence à sa « découverte » au XVIe siècle où le Portugal joue un rôle prépondérant : l’armée, les aventuriers, les commerçants (métaux précieux, bois…) occupent ce vaste territoire délimité par le traité de Tordesillas (1453). Aborigènes, immigrés (Hollandais, Français…), esclaves africains, peuplent ce continent. Les productions (café, sucre…) privilégient certaines classes sociales sous les régimes successifs marqués de violences barbares. Une lutte constante contre des freins répétitifs (développement économique insuffisant, poids de la dette, inflation galopante, corruption et inégalités) nécessite les efforts permanents poursuivis par Vargas, Cardoso, Lula, Dilma Rousseff. Les variations gouvernementales, l’influence mondiale sont aussi minutieusement détaillées que possible en donnant presque autant de poids à la passion pour le football, les carnavals qu’à la guerre meurtrière contre le Paraguay. Si cette méticulosité conduit à un suivi global correct, l’énumération de multiples personnages aux rôles variables, l’abondance de dates, les quantités de chiffres, de citations demandent une attention constante. On peut certes conclure, comme Michel Faure que « Du désordre, bien souvent, émerge le progrès », il reste encore au Brésil beaucoup à faire pour construire une véritable unité nationale. (M.Ba. et C.M.)
Une histoire du Brésil
FAURE Michel