Le commissaire Wallander veut quitter l’appartement oĂč il vit avec sa fille, Ă©galement policiĂšre. Il a trouvĂ© la maison de ses rĂȘves, mais, en visitant le jardin couvert de feuilles mortes, il trĂ©buche sur un objet inattendu, le squelette d’une main. En creusant, on dĂ©couvre les restes de deux personnes. Ils dateraient d’une soixantaine d’annĂ©es, il faut les identifier et rechercher l’auteur des meurtres. L’enquĂȘte est compliquĂ©e par l’anciennetĂ© des faits et les nombreux mouvements de population dĂ»s, Ă cette Ă©poque, Ă la guerre. Ce court roman est paru il y a quelques annĂ©es sous la forme d’une nouvelle. La BBC s’en est emparĂ©e pour un Ă©pisode de sa sĂ©rie « Wallander », ce qui a donnĂ© Ă Henning Mankell (La faille souterraine : les premiĂšres enquĂȘtes de Wallander, NB dĂ©cembre 2012) l’idĂ©e de la complĂ©ter. Tout est lĂ pour une intrigue menĂ©e dans l’atmosphĂšre humide et froide de l’annĂ©e finissante, aussi sombre que l’humeur dâun commissaire, fatiguĂ© mais toujours obstinĂ©. Il observe et rĂ©flĂ©chit, passe d’une dĂ©duction Ă l’autre en suivant le contexte social et historique de la SuĂšde des annĂ©es quarante. La postface de l’auteur est un Ă©mouvant adieu Ă son hĂ©ros rĂ©current.
Une main encombrante
MANKELL Henning