Un écrivain trentenaire, également journaliste, se remémore une histoire d’amour dont il ne se remet pas. Emmanuelle, son premier amour qui le resta sept ans, n’est plus qu’une amie mais Valentine, la jolie blonde, l’a marqué à jamais. Déjà, elle avait disparu de sa vie pendant six ans cependant il l’avait retrouvée et aimée un hiver et croyait bien la garder. À Toulouse, puis à Paris, ils fréquentèrent de nombreux bars, boîtes et restaurants, rencontrant aussi des célébrités. Ils partageaient le goût de la lecture et le souvenir de la « douce fureur » de ses baisers le hante. Il regrette de n’avoir pas su lui apporter réconfort et aide exigés par une nature dépressive. Aujourd’hui elle l’a fui. L’auteur écrit facilement mais reste en surface et abuse des retours en arrière. Comme dans (Les liens défaits, N.B. fév. 2006) on trouve peu d’émotion vraie et une histoire banale ponctuée de soirées arrosées. Une bluette sentimentale vite oubliée.
Une si douce fureur.
AUTHIER Christian