Avec une grande richesse de vocabulaire, lâauteure Ă©voque la rencontre amoureuse de deux femmes : Nina la âdominanteâ exige la soumission de Doris la âdominĂ©eâ. DĂ©jĂ dans Inconvenances (N.B. avr. 2004), on soulignait la violence des sentiments. Martine Roffinella dĂ©peint avec une extrĂȘme prĂ©cision toutes les phases du plaisir : gestes, cris, plaintes, orgasme, tout en y mĂȘlant des allusions poĂ©tiques Ă lâocĂ©an ou aux fruits du jardin.
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Pourtant Ă cette savante composition â un peu trop clinique â il manque quelque chose : lâĂ©motion sans doute.