Médecin urgentiste à Berlin, Anita vit seule, séparée de son mari depuis deux ans. Lukas, leur fils adolescent, admire le travail de sa mère mais habite chez son père où il trouve une vie de famille plus confortable et plus libre. Anita retrouve par hasard un ami perdu de vue qui comblera sa solitude malgré une vie toujours en mouvement, rythmée par les appels de détresse auxquels elle répond toujours sans hésitation avec Maïk son fidèle assistant. Kristof Magnusson, écrivain islando-allemand (C’était pas ma faute, NB octobre 2011), entraîne le lecteur dans une succession d’interventions médicales de premier secours, toutes plus complexes les unes que les autres. L’univers des hôpitaux, les scènes de secours, les détresses des victimes sont décrits avec les mots techniques appropriés. On perçoit la passion de ces hommes et femmes qui agissent très vite afin de sauver des vies. Un dévouement qui ne les quitte jamais mais qui a pour conséquence la difficulté de mener une vie de famille. Le style est nerveux comme les ordres donnés. On peut regretter le peu d’étoffe de ce roman. (A.V. et A.B.)
Urgences et sentiments
MAGNUSSON Kristof