À Rome, le 10 septembre 1960, en fin d’une chaude journée, Abele Bikila prend le départ du marathon des Jeux Olympiques et nous emmène avec lui. En nous faisant entrer dans la personnalité de ce coureur, alors inconnu du grand public, que Sylvain Coher (Nord-Nord-Ouest, HdN décembre 2014) va nous faire revivre cette course légendaire. Tout au long des quarante-deux kilomètres et cent quatre-vingt-quinze mètres parcourus en un peu plus de deux heures et quart, le lecteur va partager les pensées, les souffrances, les espoirs et les interrogations prêtées au coureur éthiopien aux pieds nus. Mêlant, au fur et à mesure du déroulement de la course, la description du paysage traversé et l’état du sol avec les souvenirs qui affluent dans la tête du héros, ce texte fait partager avec une certaine empathie des réflexions souvent intimistes et très marquées par l’époque. La grande variété des thèmes proposés peut intéresser les lecteurs que le caractère très restreint du sujet n’aura pas rebutés. (J.M.)
Vaincre à Rome
COHER Sylvain