Vanilla Dolls (Monika ; 2)

Monika sort enfin de sa prison préventive, lavée de tout soupçon. Théo est venu la chercher, mais faute de temps il ne peut la conduire au loft. Il l’emmène au spectacle des Vanilla Dolls dont il est l’ingénieur du son. La « poupée » Cindy n’étant pas là, Monika se voit obligée de la remplacer maquillée en danseuse sexy. Théo la conduit ensuite, épuisée, dans sa planque, un entrepôt désaffecté où elle fait la connaissance de son robot, un humanoïde en passe de devenir autonome ! Mais Monika veut retrouver sa soeur Erika pour la sortir des griffes des brigades Crucis… Suite et fin d’un thriller haletant, sensuel sinon sexy, où un humanoïde, qui avec sa peau douce ne manque pas de séduction non plus, réserve au lecteur bien des surprises. Le pinceau de March sait représenter les femmes désirables mieux encore que les robots, ce qui donne au récit un charme certain. Dans la douceur ou la violence, dans la surprise ou la colère, March illustre magnifiquement leurs expressions. Une histoire bien menée avec un dessin aquarellé réellement superbe. (C.D. et Br.A.)