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Le gouverneur Kramer a fait jeter en prison Polo et plusieurs membres du comité politique des Hybrides, réduisant les autres en esclavage (Peur sur la ville). Désignés à la vindicte populaire, victimes de vexations quotidiennes, les monstres se réorganisent clandestinement autour de l’Homme-Éléphant, partisan d’actions violentes. Alice voudrait sauver son demi-frère sans envenimer les choses, alors que Trimarkos et ses zombies tentent de doubler tout le monde.
Dans ce monde de bricolages génétiques, les monstres ne sont pas ceux que l’on croit. Le gouverneur, entouré de vieilles barbes sécuritaires, risque de payer cher son alliance opportuniste avec les morts-vivants. La révolte des opprimés menace de conduire à l’hécatombe, et l’idéalisme d’Alice ne semble guère payant pour le moment. Les Hybrides ont des touches étonnantes, comme le professeur Arko, perché sur ses grandes pattes, qui s’exprime avec un accent teuton. Les zombies ne sont pas trop effrayants, juste ce qu’il faut, dans un dessin maîtrisé qui n’en rajoute pas dans le gore, pour cette histoire qui est aussi une réflexion sur la force, le pouvoir et la différence.