Vertigo

Samuel, brillant avocat guatémaltèque, vient de remporter une victoire difficile :  il a fait libérer un ponte pas très clair par sa dénonciation d’une clique de politiciens véreux. Puis il apprend que Deus, le boss d’une bande de quartier dont le signe de reconnaissance est un 13 écrit en gothique, vient de mourir assassiné par son fils Seis, du moins c’est ce que soupçonne la police. Alors Samuel lâche tout. Il lui faut absolument rencontrer l’adolescent… Il soudoie le directeur de la prison et se fait enfermer dans la même cellule que Seis, tout en se faisant reconnaître comme un ancien de la bande 13. Ce one-shot a pour décor principal les bas-fonds d’une ville d’Amérique du sud, dans lesquels règnent des bandes hyper violentes. Soutenu par un excellent dessin, réaliste et expressif, il décrit la rudesse de la vie dans ces milieux populaires. Regrettons une construction compliquée du récit qui, pour présenter le héros, perd d’abord le lecteur dans des fausses pistes inutilement longues. Deux lectures ont été nécessaires pour comprendre le fil du sujet principal qui ne manque pas d’intérêt. (Y.H. et Br.A.)