Elles sont neuf auteures, douées de talent, venues de continents différents, dont Adriana Lunardi raconte la vie, la notoriété et la mort dans une belle langue classique, inspirée, où l’on devine sa sympathie pour les personnalités évoquées.
Beaucoup d’entre elles sont obsédées par le suicide (telle Virginia Woolf), atteintes par la tuberculose ou victimes d’un drame (Zelda Fitzgerald meurt dans un incendie). En revanche, une femme échappe à un destin tragique : Colette. Et, grâce à une personnification qui nous charme, Claudine, lui rendant visite, lui demande comment elle va prendre congé. « Toi, tu restes, chérie… » En effet, elle n’aura jamais à mourir.