Raphaël se réveille dans une jolie villa au fond des bois. Pourquoi ? Comment est-il arrivé là ? Il téléphonait dans un train sur le point d’entrer dans un tunnel, ensuite c’est le trou noir. Il fait la connaissance des habitants de tous âges et venant de divers horizons, tous charmants mais qui refusent de l’éclairer. Lorsqu’il essaie de s’échapper il revient en piteux état. La seule certitude étant qu’il aime Belinda plus que tout, il veut la retrouver le plus vite possible… C’est le Paradis, tout simplement, où nous entraîne Éric Marchal (Les heures indociles, HdN décembre 2018). Il est constitué de nombreuses villas où chacun se retrouve selon ses mérites. Une bonne idée mais difficile à faire passer… Les personnages sont à la fois peu crédibles et trop « réels », les situations répétitives peinent à soutenir l’intérêt. Le fil conducteur est l’amour inconditionnel que le héros porte à sa fiancée : cela le sauvera-t-il ou est-ce une erreur d’aimer trop ? L’humanité est une grande fraternité où chacun dépend des autres… Ce sont des thèmes éternels mais quelque peu rebattus. Amusant, superficiel, caricatural, roman feuilleton, roman de détente ? Certainement facile à lire et un peu trop délayé. (V.M. et M.-N.P.)
Villa imago
MARCHAL Éric