Deux adolescents sans aucun lien meurent brutalement, à des kilomètres de distance, d’une mort effroyable : un virus s’active quand la température dépasse 45 degrés et contamine sur le champ quiconque est proche de la première victime. 57 primo-infectés, tous nés du même don de sperme qui a véhiculé le mal, courent le monde. Il faut faire vite : les autorités sanitaires et policières doivent trouver les malades potentiels pour enrayer l’épidémie et leur géniteur pour qu’on puisse fabriquer un antidote.
Un scénario catastrophe sur fond de risque bactériologique, de turpitudes imputables à la mafia russe locale, de complots fumeux à déjouer via internet, de familles homosexuelles… Tous les ingrédients sociétaux sont là, effleurés plus que traités. Les personnages sont crédibles : le geek qui part en vrille, la jeune rockeuse militante, le vieux flic désabusé. Ils sont attachants le temps d’une course haletante contre… la montée de la température et la folie des hommes. Le suspense est garanti, la mécanique narrative efficace. Un thriller écrit à deux mains sans qu’il y paraisse et qu’on lit avec plaisir.