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Qui mieux que Quentin Blake est capable de peindre « lâinimaginable lĂ©gĂšreté » des plus de soixante ans ? Comme en Ă©tat dâapesanteur, une cohorte exubĂ©rante dâaĂŻeuls en goguette mange, vit en plein air, lit, fait de la musique. GrimpĂ©s parfois, sans souci dâarticulations, dans les branches sans tronc dâarbres improbables, un Ă©ternel sourire aux lĂšvres, ils bĂ©nĂ©ficient de lâincomparable vivacitĂ© de son trait. FlorilĂšge des dĂ©lices qui les attendent, savourĂ©s en toute complicitĂ© avec les gĂ©nĂ©rations suivantes, particuliĂšrement les petits-enfants, ce « Gallimard Vieillesse » offre un moment jubilatoire Ă partager entre toutes les gĂ©nĂ©rations qui traversent cet album dans une farandole de vie trĂšs « british ».