Vol au vent

Jour de grand vent sur la banquise : c’est l’occasion pour Pingouin Bleu de sortir son cerf-volant. Mais le vent est si violent que le pauvre est emporté. Ses amis qui tentent de le retenir décollent à sa suite. Ils sont bientôt cinq à s’envoler, à survoler la mer et frôler les nuages. Enfin une île surgit, en terre tropicale ; l’escale sera brève !

À peine arrivés, aussitôt repartis ! Les animaux polaires restent simples spectateurs de la végétation luxuriante et de ses habitants, girafes, éléphants, singes… Pas de rencontre amicale. L’aventure se joue entre panique et rêve de retour. Le texte joue sur la rime sans être poétique. Les images sont originales et attrayantes mais parfois peu explicites. L’album est trompeur : ce voyage sans découverte de l’autre, sa morale qui invite à rester chez soi créent la déception. (A.-M.R.)