Claude Allègre, qui fut sept ans ministre de l’Éducation nationale, prend ici la défense des universités française injustement attaquées par nombre de politiques, journalistes, économistes ou universitaires aigris, souvent à partir de statistiques “approximatives”. Il rappelle qu’en quarante ans le nombre d’étudiants a été multiplié par huit sans que suivent les moyens financiers. Pour juger l’université, il faut connaître son histoire. Née au Moyen Âge, elle est supprimée par la Convention qui la juge réactionnaire et qui crée les Grandes Écoles plus aptes à enseigner des “savoirs utiles”. Elle sera rétablie par Napoléon et les deux systèmes cohabiteront, créant une situation spécifique à la France. Sans méconnaître ses multiples défauts, Claude Allègre, résolument optimiste, propose des pistes pour l’avenir. Dans cet essai facile à lire, l’ancien ministre affirme ses convictions, défendant une institution qu’il connaît bien et qu’il voudrait capable d’affronter avec brio les enjeux de demain.
Vous avez dit matière grise ?
ALLÈGRE Claude