AprĂšs Il Ă©tait une fois les Schneider (NB novembre 2007), lâauteure rend hommage Ă son aĂŻeule Barbe Nicole Ponsardin. Cette derniĂšre conte elle-mĂȘme lâascension sociale Ă Reims de son pĂšre drapier, puis son mariage avec François Clicquot, issu dâune famille dans le nĂ©goce « des laines, des teintures, mais aussi de la moutarde, du savon de Marseille et des vins de Champagne ». DĂšs son veuvage en 1805, elle prend les rĂȘnes de la nouvelle maison « Veuve Clicquot Ponsardin » dont les exportations de « champagne », grande nouveautĂ© du siĂšcle, assurent la fortune de lâentreprise tandis que la dynastie sâallie avec les plus grands noms de France.
Â
Elvire de Brissac se caractĂ©rise par un style dâune Ă©lĂ©gance irrĂ©prochable et son goĂ»t du XIXe siĂšcle. Pourtant lâintĂ©rĂȘt pour son hĂ©roĂŻne, maĂźtresse femme avisĂ©e, peine Ă se maintenir et ce voyage imaginaire avec « la veuve la plus fĂȘtĂ©e du monde » ne fait pas vraiment rĂȘver.