Fish, bousculé par son frère, a quitté les années 1940 et se retrouve encore à Paris mais en 1624 sous les traits du baron de Senissonne. Depuis maintenant trois ans, il recherche son frère pour « s’extirper du flux temporel et revoir les siens ». En attendant il prend des leçons d’escrime, joue aux cartes et s’efforce de retrouver la veuve du peintre Nicolas Perruche, aux yeux vairons et avec la même cicatrice que lui.
Cette nouvelle époque, peinte avec précision et sobriété, met en scène un beau Paris historique et charme par l’élégance du dessin et les rebondissements du récit. Mais, à changer d’époque à chaque tome, le lecteur perd, par moments, le fil conducteur de l’histoire. On espère que l’album suivant fasse le lien entre toutes ces découvertes. Mais cela n’enlève pas le plaisir de la lecture.