L’expérience Capricorne se poursuit, un « grand oeuvre » que mène inlassablement l’original, l’immense Andréas. Le héros est revenu à New York, a réussi à rétablir une situation urbaine compromise, mais il doit repartir et poursuivre sa quête. Contrairement aux épisodes précédents, il n’abandonne pas ses amis, car il leur laisse un remplaçant qui les protégera contre le tout puissant Passager…..
Pour qui n’a pas lu les épisodes précédents de la série, (voir NB épisodes 9 à 14) le fil du récit est rendu impossible à suivre par les multiples références et renvois en arrière ainsi que par le graphisme de l’auteur. Rappelons que chaque album a été pour lui l’occasion d’un choix de mise en page virtuose. Dans le 16e, à une exception près décrivant un rêve, les décors n’existent pas, et la narration progresse sous la forme de dialogues entre des personnages présentés de très près. On n’en distingue qu’un nez, une mèche, un menton ou une lippe barbue, un cigare…. Quant aux changements d’interlocuteurs, ils ne s’expriment que par des modifications tout en nuances des couleurs des planches. La lecture devient alors une véritable enquête policière pour comprendre qui dit quoi. Épuisant.