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Après L’ange de Malte (N.B. juin 2007) qui inaugurait la série en présentant plusieurs facettes du personnage, le scénario prend davantage de rythme. Vince, l’ecclésiastique, est « janitor », c’est-à-dire agent secret au service des intérêts spirituels et temporels du Vatican. Au Forum économique de Davos auquel il assiste en tant que garde du corps, le gotha financier présent est soudainement cloîtré de force dans le bâtiment par la police en raison, annonce-t-elle, d’attentats terroristes effrayants qui éclatent simultanément dans le monde…
Fondé sur une idée originale de manipulation à très gros moyens, un scénario clair mais alourdi par un texte surabondant (au lettrage minuscule souvent) procure au fringant James Bond à col de clergyman toutes sortes d’aventures et de poursuites en ski ou en hélicoptère, dont il se sort avec élégance et flegme. Le dessin réaliste, précis et appuyé, est d’une grande maîtrise dans les scènes d’action, mais les visages manquent souvent d’expression. Un récit distrayant à petit suspense.