Yuki (Bushido ; 1)

Yuki, jeune commis de cuisine, rêve d’apprendre le bushido, « la voie de la guerre », art ancestral des samouraïs. Malheureusement, la tradition est lourde dans le Japon médiéval et un fils de domestique n’accédera jamais à la caste supérieure. Un jour, Yuki assiste à une démonstration impressionnante de Musahi Miyazaki et il comprend que ce dernier est le maître qu’il lui faut. Le vieux sensei n’enseigne plus depuis des années et n’a pas pour intention de reprendre comme disciple un roturier grassouillet. Yuki devra redoubler de courage et d’obstination pour arriver à ses fins.Au-delà de l’humour qui se dégage de cette aventure, les auteurs font découvrir le Japon médiéval avec ses castes, ses traditions et sa mythologie. L’optimisme de Yuki et sa volonté de réussir se transmettent page après page. Un mystère plane tout au long de ce premier tome ; avec ses cheveux roux, Yuki n’a rien d’un Japonais. D’où peut-il bien venir ? Les illustrations reprennent traits et expressions du manga, soulignent le mouvement et s’emplissent d’onomatopées. Si le récit se déroule un peu vite par moment, les personnages sont attachants et l’histoire éveille l’envie de connaître la suite. (L.L.-D.)