Zelda

Scott et Zelda Fitzgerald avaient tout pour être heureux : beauté, talent, passion réciproque, et une fille, Scottie. Zelda, la « belle de Montgomery », épouse en 1920 Scott qui devient rapidement célèbre. Ils séjournent en Europe, vivent les années folles à Paris, mais, dès 1930, Zelda, dont l’état psychique se dégrade, est internée en Suisse. De retour aux États-Unis en pleine récession après la crise de 1929, le couple entame une lente descente aux enfers : séjours en asiles psychiatriques pour elle, recherche d’argent et alcoolisme pour lui.

Fasciné par l’amour qui n’a cessé de lier ces deux êtres excessifs et déroutants, Jacques Tournier, qui a traduit plusieurs ouvrages de Scott Fitzgerald, nous promène sans plan apparent dans leur histoire mythique. Des éclairages successifs sur les moments de bonheur, puis sur la folie et l’alcool qui les séparent. L’auteur s’appuie sur des lettres et sur le témoignage de leur fille Scottie qu’il a rencontrée. Un ouvrage sensible, bien écrit, respectueux de ceux dont il essaie de cerner la personnalité.