Les trois frères Gazzi s’ennuient à longueur de journée et passent le temps en se bagarrant. Inventer un jeu ? C’est nul ! Alors pourquoi ne pas voler pour s’acheter des jouets ? Mais il faut se déguiser pour ne pas être reconnus. Les voilà chez la couturière, une voisine. Elle est absente ? Qu’à cela ne tienne, les Gazzi kidnappent sa fille. Mais elle propose de les aider…
L’aventure vire au jeu, dessiner, créer, essayer… Plus bêtes que méchants, les trois mauvais garçons ont un air des Frères Jacques avec leurs collants, pulls ras du cou et casquettes de voyous. Peu de mots, beaucoup d’images en grisé, ces Bibi Fricotin à la manque font passer avec le sourire un message politiquement correct depuis la nuit des temps : l’oisiveté est la mère de tous les vices. Cette morale en rejoint une autre, on a souvent besoin d’un plus petit que soi. Une petite fille face à trois malabars, qui a du talent et de l’imagination, cela rappelle un peu aussi Les trois brigands. Mais ces derniers étaient un peu plus intelligents. Quelques pages d’humour, surtout au niveau du dessin, à déguster à partir de 8 ans.