Zénobie, fille d’un riche marchand palmyréen, se sent promise à une fière destinée. Entière, curieuse et cultivée, la jeune fille souhaite rendre à sa cité, belle et mystérieuse, tout l’éclat qu’elle a perdu en se laissant conquérir par les Romains. Son père la marie au puissant Odeinath, prince de Palmyre. Zénobie entend bien peser dans les décisions diplomatiques que celui-ci prendra. Durant quelques années, c’est en effet le cas, mais petit à petit Odeinath s’éloigne, la laissant à son rôle de mère, et finit par mourir au combat. Zénobie devient alors la reine d’un royaume dont elle souhaite restaurer le prestige.
Cette histoire mal connue plonge le lecteur dans les luttes de pouvoir et les influences culturelles entre les différents empires au troisième siècle. On regrette le peu de clarté de ce catalogue de noms, qui rend la compréhension difficile. On saisit très vaguement les motivations de Zénobie et des personnages de pouvoir qui l’entourent. L’écriture se voulant poétique rend fastidieuse la découverte du destin mielleux de cette princesse du désert.