Les habitants de Saint-Jean-de-Luz s’étonnent quand le jeune Zigor Zabal d’Arritz s’associe en 1980 avec Gorka Galzi pour créer une société misant sur le tourisme et le surf. La haine séculaire entre ces deux familles de pêcheurs semble oubliée. Mais très vite, une mystérieuse inconnue ressuscite la rivalité entre les deux jeunes gens. Zigor ne revient au pays que trente ans plus tard, à la mort de son père adoptif, et s’oppose à nouveau aux Galzi en contrant des projets immobiliers douteux. La vieille querelle ne finira-t-elle donc jamais ?
Depuis deux siècles, ces familles se sont affrontées sur mer (Ozar (Les marées de Socoa ;1), N.B. juillet 2010). Si la piraterie devient informatique, les aventures des temps modernes sont tout aussi échevelées et sanglantes que dans le passé et les amours aussi passionnées. Les personnages, décrits à force de clichés, sont totalement invraisemblables, le héros beau et gentil se battant presque seul contre des politiciens véreux ou d’affreux mafiosi sans scrupules. Des retours en arrière incessants compliquent inutilement l’intrigue de ce roman sans vrai suspense, accentuant des répétitions qui finissent par lasser. Dommage.