Après une rencontre inopinée avec le président d’un établissement financier de New York, Jean, vivant de petits boulots, est embauché chez Zalbac Brothers. Il y entre au bas de l’échelle, mais son aplomb le fait monter dans la hiérarchie, malgré l’opposition virulente d’un de ses supérieurs. Il intervient dans des négociations de fusion-acquisition, notamment avec une société française représentée par une actionnaire ambitieuse et de moeurs assez légères. Ces rapprochements sont à l’origine de manoeuvres juridiques et sentimentales avec des hauts et des bas. Occupant un poste important dans une banque internationale, Karel de la Renaudière est bien placé pour dépeindre les politiques financières mondiales dont les variations d’un pays à l’autre demandent des connaissances approfondies. Le vocabulaire spécifique utilisé, les règles du jeu largement démontées – y compris les méthodes douteuses –, relèvent d’une spécialisation poussée qui déroute les non-initiés. Alcool, drogues et sexe créent des diversions artificielles dans un récit dominé par la soif de réussite et de pouvoir, qui prime sur le bonheur amoureux. Si l’intrigue devient plus nerveuse à la fin, la plupart des personnages restent creux et peu attirants.
Zlabag brothers
LA RENAUDIÈRE Karel de